Adolescentes

Après l’école: un métier. Une alternative aux emplois domestiques pour les adolescentes très pauvres

PAR MANQUE DE MOYENS, LES INSTITUTIONS QUI RECUEILLENT LES FILLETTES DES RUES NE PEUVENT LEUR OFFRIR QU’UN CHOIX TRÈS LIMITÉ DE FORMATIONS PROFESSIONNELLES.

Elles proposent presque exclusivement des formations domestiques. De ce fait, peu armées au sortir de l’institution, les jeunes filles risquent de se retrouver sans emploi,
à nouveau à la rue, et bien souvent avec charge d’enfants…

En 1997, afin de combler ce vide, l’OB- CE a créé un fonds « BECAMOS »* destiné à financer des études supérieures techniques (payantes en Colombie) pour permettre à ces jeunes filles d’exercer des métiers tels que: secrétaire, informaticienne, infirmière, enseignante, comptable, assistante sociale, couturière industrielle etc.

ACCOMPAGNER LES ÉTUDIANTES

L’originalité de la formule est la mise en place par l’OB-CE de Comités « BECAMOS » chargés de sélectionner les jeunes adolescentes issues d’instituts de protection de la jeunesse ou de milieux d’extrême pauvreté, de les orienter dans leur choix d’études, de les suivre et les soutenir tout au long de leur parcours, de les aider enfin pour leur stage et leur recherche d’emploi. Grâce à cette méthode, le pourcentage d’échecs est remarquablement faible. Il  existe actuellement 7 comités (2 à Bogotá, 1 à Barranquilla ainsi qu’à Medellin, Tulùa, Armenia et Cartagena). Tous cherchent à aider des jeunes filles vulnérables. Selon les lieux, les étudiantes sont évaluées puis orientées vers tel ou tel secteur d´emploi. Les universités ou centres d´études pour le travail (généralement en rapport avec le Service National d´Apprentissage, SENA) offrent des cours qui correspondent aux besoins locaux.
Attribuer les bourses et assurer le suivi des boursières est un processus qui doit se faire au cas par cas et pendant toute la durée du programme (2-3 ans). Sans les Comités, ce serait impossible… Si ceux-ci rencontrent parfois des difficultés dues à la disponibilité de leurs membres ou liées au suivi de certaines boursières, de nombreux signes ne trompent pas quant au succès du programme :
rassemblements spontanés des jeunes filles en cours ou ex boursières, prise de conscience des jeunes-fille quant à leur nouveau rôle dans la société, initiatives locales de recyclage et de communication, obtention de bourses autres que Becamos.

*
Becamos signifie en espagnol: nous donnons une bourse

WordPress Cookie Notice by Real Cookie Banner